Après deux jours à profiter des cascades et des eaux souffrees, nous voilà sur la route du mithyque Lac du Quilotoa. Lac dans un cratère de volcan éteint à 4 000m d’altitude. Pour ne pas « perdre » trop de temps en remontant une partie de la route que nous venions de faire du Nord au Sud, nous avons décidé de prendre le bus ? Deux exactement, le premier de Baños à Latacunga et le deuxième de Latacunga à Zumbahua, village au pied du volcan!

Premiere étape, chargement des vélos et négociation avec l’aide-chauffeur pour notre surplus! Le voyage nous coûte 2$50 par personne et il nous annonce 5$ par velo! ? ?? Axel ne lache rien et négocie 5$ pour les 2... ???

Apres 2h, nous descendons du premier bus au milieu d’un immense rond point sur un échangeur de la Panaméricaine... Notre aide-chauffeur nous crie « rápido! Rápido! Latacunga! » Alors on prend nos affaires rapidement et nous sautons du bus! Et là, surprise Monsieur se gare, prend le temps de débarquer la moitié de la soute avant d’envisager de sortir nos vélos!! La vie équatorienne... Au final, il ne nous demande même pas le surplus! ? VICTOIRE


Pour le second bus, les bici se retrouvent au milieu des sacs remplis de poulets... vivants ??? La route est montagneuse et étroite avec pas mal de circûlation. Aucun regret de ne pas avoir pédaler!! De plus le ciel s’est couvert et menacé fortement quand nous arrivons a Zumbahua. Nous déjeunons un pollo/arroz pour moi et un papi-pollo pour Axel. Toujours aussi blanches ces frites... ? ? ? Ce n’est pas moi qui digère mal ?

Bref, direction le centre pour trouver un hôtel car le camping sous un ciel comme celui-là n’est pas envisageable. Nous trouvons une chambre à 10$/prs que nous négocions à 8$ si nous dînons sur place. Deuxième négociation du jour! Nous prenons le pli ???

L’orage se fera entendre toute la nuit et le réveil à 12 degrés dans la chambre est frais!Qu’à cela ne tienne, nous chaussons nos chaussures et mettons nos vestes de pluie et partons à la découverte de ce nouveau géant! ⛰? 10km pour 4h30 de marche en frôlant les 4 000m d’altitude. Nous avons suivi les crêtes et monte, descendu... Une palette de vert selon les éclaircies mais aussi de temps différents avec un vent froid et une bruine fine puis un coup de chaud au soleil! Une découverte encore splendide dans ces montagnes.


Aucun regret d’être revenus sur nos pas ???